Le sonnet de Guichen

Comme un bouquet bleu – vert posé sur un plateau,
Le pays du « Vieux bourg » s’étend sous la verdure.
Son chef est un clocher, ajoncs sa chevelure
Qui, dès le soir tomba, paillète le coteau.

Si le mauve granit décore son manteau
Vilaine et le Canut argentent sa ceinture ;
Moulins, manoirs chenus, dentelles ou guipure,
Couronnement de festons les fleurs de son berceau.

Là, dort le souvenir de la Bretagne antique
Et l’on peut écouter sa complainte mystique
Pareille au chant sacré des doux bardes gaulois.

Elle émeut les rochers en parlant de ses chaînes,
Caresse dans le vent les coiffes d’autrefois
Et conte sa légende au cœur tendre des chênes.

J-M Chaumeil

Les origines du boulanger

Les hommes préhistoriques mélangeaient déjà les céréales à de l’eau et mettaient cette bouillie à sécher au soleil. C’est l’invention du four qui fut déterminante chez les Égyptiens puis chez les Grecs.

Si Dagobert 1er, en 630, pose les bases réglementaires de la fabrication du commerce du pain, il faut attendre 1 200 pour que Philippe Auguste autorise les boulangers à construire leur four chez eux.

C’est au XIIe siècle qu’est apparu le nom de « boulanger » du picard boulenc « celui qui fabrique le pain rond ». Avant, on parlait de « talmelier » de tamiser pour la farine ou bien de taler pour le pétrissage.

À la fin de la période médiévale, la réglementation prend vraiment forme : les boulangers doivent apporter leur pain à la halle les jours de marché et ne peuvent faire que deux types de pain ayant même poids, même farine et même prix, l’un de 4 deniers, et l’autre de 2.

On décida ensuite que le prix du pain serait indexé sur le prix du blé.

Les multiples vies du Moulin Neuf

carte postale ancienne

Guichen – Le Moulin de la Grésillonais

[ Article publié dans le Reflet n°447 – Février/Mars 2019 ] 
Au fil du temps, l’histoire de ce moulin vous est contée par l’association du Patrimoine historique de Guichen Pont-Réan.

Le Moulin de la Grésillonnais (ou Grézillonnaye), dit Moulin Neuf, se situe à environ 4 km au sud-est du bourg. Il se tient fièrement sur les berges du Canut, à 5 km en amont du Pont du Bignon, en aval du lieu-dit de la Grésillonnais et du moulin du Freux (à 2 km). Lors de sa construction, vers 1845, il s’appelait tout simplement le Moulin du Canut. Continuer la lecture →