Les mauvaises herbes

Les « mauvaises » herbes sont utiles à celui qui les connaît.

Même quand les mauvaises herbes ont apparemment disparu, leurs graines « dormantes », enfouies dans le sol, peuvent attendre des conditions favorables à la germination pendant des siècles !

On a pu faire germer des graines d’ortie et de pissenlit vieilles de 7 siècles, le record appartient au « Chénopode » ou «patte d’oie » (que tous les jardiniers connaissent bien) qui a germé après 17 siècles de sommeil !

Source : Bulletin communal de Guichen – Pont-Réan de novembre 1976

Que s’est-il passé le 13 juin 1738 ?

Peinture de Claude-Joseph Vernet

La Construction d’un grand chemin. (A cheval, l’ingénieur Perronet) – Louvre Collections
1774 – Claude-Joseph Vernet

En 1713, le conseil des Finances crée le corps des Ponts-et-Chaussées afin de doter le pays d’un réseau routier praticable. Des ingénieurs et des dessinateurs sont recrutés pour cartographier le royaume.

Pour financer ce système, le 13 juin 1738, sur proposition de l’intendant des finances ORRY, un nouvel impôt en nature est créé et appelé la « corvée royale des routes », qui est considéré comme une taxe faisant partie de la taille. Continuer la lecture →

La guerre des patois

Affiche

C’est probablement une reconstitution à partir d’un interdit, celui de parler breton à l’école diffusé dès l’ouverture des premières écoles au début du XIXe.

Les lois Jules Ferry rendant l’école gratuite, laïque et obligatoire datent de 1881 et 1882. Mais une des conséquences de cela est la stigmatisation des patois : le breton, l’occitan… En effet, la langue unique est un moyen de développer un sentiment d’union nationale. La guerre aux patois va durer pendant des décennies. Leur utilisation à l’école est strictement interdite, et un élève surpris à parler patois est puni.

Quelques années plus tard, Émile Combes, homme politique, déclare que le breton se prête moins que le français à exprimer des idées nouvelles dont la langue française est « l’admirable messagère ». Continuer la lecture →