La Massais – La Massaye
Le château de la Massaye, situé au sud de Rennes, reconstruit au XVIIème siècle, a conservé sa chapelle, ses jardins à la française, ainsi que ses douves.
L’ancien château était fortifié, il fut pris par les ligueurs en 1592, par les royaux en 1593 et rasé sur ordre de Richelieu.
Au XVIIème siècle, il devient le domaine de Madeleine FOUQUET, épouse du seigneur de Bourblanc, puis de Jeanne de POIS, veuve de Sébastien de LYS en 1695.
Il passera par alliance au Duc d’ARENBERG en 1756, puis au BURET en 1780 et 1917, et enfin au PLAINE LEPINE jusqu’ en 1928.
C’est en 1966 que le CHU y a ouvert une maison de retraite dans les locaux loués à l’association centrale des vétérinaires.
La modification des modes de prises en charge des personnes âgées a conduit le CHU à fermer en juin 2005 cet établissement.
La Chapelle de Chauvignac restaurée
Les deux villages de Sainte-Reine et Chauvignac sont séparés par la route de Bourg-des-Comptes, et aussi par une chapelle dédiée à la Vierge Marie. Il s’agit plutôt d’un oratoire circulaire de 4m sur 3, avec couverture ardoises à quatre pans, édifiée d’une fontaine dont la construction remonte à près de deux siècles. Aucune trace à la paroisse, mais cette chapelle figure au premier plan cadastral de 1829.
La restauration de cette chapelle déjà commencée est l’œuvre de près de 60 bénévoles. À noter que la dépense occasionnée par la réfection de la porte provient d’un don d’une personne décédée, il y a deux ans. Il est heureux que les « villageois » veuillent conserver le patrimoine et qu’en cette année mariale de 1987, la Vierge de Sainte-Reine soit honorée.
(Extrait de Ouest-France, le 18 septembre 1987)
Ils vous saluent tous bien…
Plus de vingt-cinq ans dans le même foyer.
Plus encore d’années d’un saint vieux métier.
C’est Lui, c’est Elle, et vous sacrée clientèle.
Pluie, sel, blé, et levain qui s’emmêlent.
Qui en vain se mêlent pour ne faire qu’un.
Le Quotidien, le Spirituel… le Pain.
Des jours et des nuits d’un insoupçonnable labeur.
L’amour est le fruit d’un insaisissable bonheur.
Devine le mouvement que dessinent ses mains.
Est-il vraiment artisan, poète ou musicien ?
Fêtes, vos quotidiens, il les a rythmés.
Ni prophète, ni magicien, c’est le boulanger.
C’était son dernier coup de baguette.
Le rideau est tombé.
(L’auteur de ces lignes conserve l’anonymat.)
Source : REFLETS – Bulletin communal de Guichen Pont-Réan – Mai 1991


