Les origines du boulanger

Les hommes préhistoriques mélangeaient déjà les céréales à de l’eau et mettaient cette bouillie à sécher au soleil. C’est l’invention du four qui fut déterminante chez les Égyptiens puis chez les Grecs.

Si Dagobert 1er, en 630, pose les bases réglementaires de la fabrication du commerce du pain, il faut attendre 1 200 pour que Philippe Auguste autorise les boulangers à construire leur four chez eux.

C’est au XIIe siècle qu’est apparu le nom de « boulanger » du picard boulenc « celui qui fabrique le pain rond ». Avant, on parlait de « talmelier » de tamiser pour la farine ou bien de taler pour le pétrissage.

À la fin de la période médiévale, la réglementation prend vraiment forme : les boulangers doivent apporter leur pain à la halle les jours de marché et ne peuvent faire que deux types de pain ayant même poids, même farine et même prix, l’un de 4 deniers, et l’autre de 2.

On décida ensuite que le prix du pain serait indexé sur le prix du blé.

Un chaland chargé de vin à quai

Carte postale ancienne

La Halte à Guichen – Collection Musée de la Batellerie de l’Ouest à Redon

« Fabrique d’Articles de Pêche, L. CHOUMETTE à GUICHEN (Ille-et-Vilaine) » cette ancienne carte postale fraîchement arrivée — un peu comme ce printemps, qui tarde à se révéler — ne m’a pas laissé le temps de trouver des renseignements sur la farique de pêche en question. Y produisait-on des cannes, des bouchons — plus exactement des flotteurs — et des épuisettes ? Il est peu probable que ce soient des hameçons ou des cuillères.
Alors si vous avez la moindre information, croyez bien que j’en suis preneur, à bon entendeur ! Vous pouvez me contacter ici : https://aphgpr.fr/contact Continuer la lecture →

Un couvreur à Guichen

Photo : inscriptions anciennes gravées sur une poutre

Inscriptions anciennes gravées sur une poutre

Dans nos campagnes, il existe de vielles habitations en pierre. Ces maisons anciennes tiennent encore debout. Mais les propriétaires doivent régulièrement faire des travaux. Ils découvrent alors à l’étage des inscriptions sur une poutre, sur laquelle on peut lire : « Quérat couvreur à Guichen ». Des questions surgissent et restent en suspens. Qui était-il exactement ? Habitait-il Guichen même ? Etc.
Ceci n’est qu’un exemple de trouvailles que les propriétaires des lieux nous transmettent pour faire suite.

Notre patrimoine architectural renferme ainsi certainement encore des surprises à découvrir. À nous, humains, d’observer ce qui nous entoure.