Cette rue commence à l’est de l’église de Guichen et se termine à la sortie du bourg, route de Laillé.
Qui est René DIÉRAS, ce résistant fusillé ?
(À ne pas confondre avec le maire de Guichen, Jules Diéras).
René Jules Émile Diéras est né le 1er novembre 1909 à Rennes, il est le fils de Charles Arthur Diéras (étudiant en notariat) et de Madeleine Carrée.
Il se marie en 1938 avec Blanche Jehan, de cette union naissent deux enfants Maryvonne et Jacques. Ils sont domiciliés à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime).
Médecin-chef du dispensaire antituberculeux de Rochefort-sur-Mer, il rejoint la Résistance et devient l’adjoint de maître Bignon, avocat et chef de la Résistance à Rochefort, auquel il succède après son arrestation le 21 septembre 1943.
Il crée une infirmerie clandestine avec Mme Multedo en 1944, prenant la tête du service de santé de la Résistance. Par la suite, il est nommé médecin chef de la zone sud-est du département et intègre le maquis 18 de l’Armée Secrète, groupe dit « Jean Bernard », du pseudonyme de son chef, Louis-Eugène Bastard.
Il est exécuté sommairement lors de l’attaque du Château Gaillard (commune de Juicq) par les Allemands alors qu’il était resté pour soigner les blessés. Son corps est brûlé par les Allemands. Treize FFI ont péri dans cet assaut.
(Source : site Internet « Pour un Maitron des fusillés et exécutés)
Il est reconnu « Mort pour la France » et homologué au grade de capitaine.
En 1946, il reçoit à titre posthume la Médaille de la Résistance française (Journal officiel du 5 décembre 1946).
Le 19 mai 1949, sa dépouille est transférée dans le caveau familial à Guichen.
Note : Son nom est inscrit sur plusieurs monuments et stèles, concernant le conflit de la seconde guerre mondiale et la résistance.