Une liste de jours fériés établie sur les années 1761, 1762, 1763, qui n’est sans aucun doute pas exhaustive ; cependant, elle fait apparaître un nombre assez considérable de fêtes « chômées », en plus des dimanches, jour du Seigneur. C’était un effet bénéfique de l’autorité de l’Église, dans la société de l’Ancien Régime (1), où sous son influence, le travail n’était pas la première valeur reconnue, mais l’adoration de Dieu.
– 1er janvier, jour de l’An, fête de la Circoncision,
– 6 janvier, fête de l’Épiphanie,
– 2 février, fête de la Purification,
– 24 février, fête de la Saint-Mathias,
– mardi de Pâques,
– 30 mars, fête de l’Annonciation (2),
– jeudi de l’Ascension,
– mardi de la Pentecôte,
– jeudi de la Fête-Dieu,
– 24 juin, fête de la Nativité de Saint-Jean Baptiste,
– 29 juin, fête des Apôtres Saint-Pierre et Saint-Paul,
– 15 août, fête de l’Assomption,
– 8 septembre, fête de la Nativité de la Sainte-Vierge,
– 1er novembre, fête de la Toussaint,
– 15 novembre, fête de Saint-Malo,
– 30 novembre, fête de Saint André,
– 8 décembre, fête de la Conception de la Vierge,
– 21 décembre, fête de la Saint Thomas,
– 25 décembre, fête de Noël,
– 26 décembre, fête de Saint Étienne,
– 27 décembre, fête de Saint Jean l’Évangéliste.
Théotiste Jamaux-Gohier
(1) L’Ancien Régime désigne alors l’organisation sociale, économique, religieuse et politique du royaume de France dans toutes ses dimensions avant la Révolution Française, entre le XVe siècle et le XVIIIe siècle. Avec la Révolution française, le régime qui existait auparavant est aboli. Il devient donc ancien.
(2) En 1761, l’Annonciation a sans doute été reportée du 25 au 30 mars à cause de la semaine pascale.