Du temps de nos ancêtres, 99 % étaient analphabètes. Les curés, les secrétaires de mairie ne se souciaient nullement de l’orthographe.
Le son « o » fut celui qui offrait le grand nombre de variantes. Rencontré dans le milieu d‘un mot ou d‘un nom, on avait le choix entre trois graphies classiques : « o », « au » ou « eau ».
Par contre, lorsque ce son était à la fin du nom, on avait un étonnant éventail de variantes :
– les noms terminant par « o » sont souvent bretons, issus de prénoms,
– ceux terminés par « eau » originaires de Loire-Atlantique, de Vendée, des Deux-Sèvres, sans venir pour autant des prénoms,
– plus à l’est, on trouvera les « ault » en Touraine, « aud » en Berry, « ot » en Bourgogne, Champagne et Lorraine, « od » en Franche-Comté, « oz » en Ain et Savoie.
Bref que d’o, et que d’o…