François Moal est né en 1916 à Saint-Pierre-Quilbignon (1) dans le Finistère, fils d’Olivier Moal et de Marie Gabrielle Abarnou. Il se marie en 1937 avec Isabelle Lagadec, dont naissent trois filles : Marie-Josèphe, Yvette et Josiane.

François s’engage dans la Marine nationale pour 5 ans le 22 mai 1934. Le 1er juin, il embarque sur le croiseur Émile Bertin en qualité de matelot de 1ère classe. Il sert sur le transport pétrolier Niger, le contre-torpilleur Indomptable et le transport pétrolier Garonne. Il a une brève affectation au CFI (2) de Sidi-Abdallah, à Tunis. Il est muté le 1er octobre 1936 sur l’aviso Ypres. Il obtient le brevet de mécanicien et il accède au grade de quartier-maître mécanicien. Il poursuit sa carrière sur le Strasbourg puis sur le Richelieu.

Après avoir prolongé son engagement pour 3 ans, il se retire à la Seyne (Var), le 22 mai 1942.

Il est décoré de la Médaille coloniale (3).

En octobre 1944, il reprend du service au Centre de Formation Maritime (CFM) de Pont-Réan (Ille-et-Vilaine), il est tué accidentellement à l’entrée de ce dépôt le 17 novembre 1944.
Il est noté en marge sur son acte de décès : « Mort pour la France ».

(1) Saint-Pierre-Quilbignon est une ancienne commune du Finistère, située à l’ouest de Brest, et fusionnée avec cette dernière le 28 avril 1945.
(2) CFI : Centre de formation des indigènes.
(3) La médaille coloniale est une décoration française créée par l’article 75 de la loi de finances du 26 juillet 1893 pour récompenser « les services militaires dans les colonies, résultant de la participation à des opérations de guerre, dans une colonie ou un pays de protectorat ». Elle n’est plus décernée. Un décret du 6 juin 1962 a modifié l’appellation « coloniale » pour l’appellation « outre-mer ».

Sources : État-civil de Guichen, Mémorial National des marins morts pour la France