Joël Deshayes se consacre à l’histoire du Pays de Guichen

Joël Deshayes dans son bureau dont les étagères débordent de livres et documents.

Joël Deshayes se consacre à l’histoire de Guichen

[ Ouest-France, le 25/06/2011 ]

Portrait – Joël Deshayes, 64 ans, retraité de la Générale des Eaux depuis sept ans. Il a emménagé à Guichen, il y a deux ans. Ancien technicien à domicile, il en a gardé le goût du contact avec les gens. Il s’est investi dans le milieu associatif pour la protection du patrimoine, mais aussi dans le domaine du handicap.

Depuis toujours, il s’intéresse à tout ce qui touche au patrimoine. « Il n’est pas évident de donner une définition précise du patrimoine. Pour moi, cette notion fait référence à des objets, des bâtiments, des sites remarquables, des traditions, du savoir-faire et l’histoire en général. Le patrimoine touche aussi au plus intime de chacun : nos souvenirs et nos origines. J’y mets également une notion de transmission qu’il est nécessaire de sauvegarder, d’enrichir par des recherches et de partager à notre tour ».


Une chanson du pays de Guichen

Alors, ce passionné de généalogie, d’histoire, d’archéologie, cherche, fouille, visite et passe la plupart de son temps à recouper les informations collectées. Une de ses trouvailles : des paroles d’une chanson du canton de Guichen trouvée au presbytère. Quelle en est l’origine ?
« Parlons donc un tout p’tit brin des braves gars de Guichen quand à la fin de chaque jour aux filles ils font la cour ».
« Ils s’en vont de Laillé se promener par les prés. Sur Bagatz il y a de l’écho c’est vraiment très rigolo ».

Joël Deshayes recherche l’origine du nom des lieux, des rues, recueille des informations sur les personnalités, établit des généalogies… et cherche aussi de l’aide : « Je lance un appel à toutes personnes possédant des informations, des renseignements ou des anecdotes sur Guichen et Pont-Réan. Je souhaite aussi rencontrer des personnes intéressées par l’histoire locale pour échanger, communiquer et partager. L’objectif à terme serait de créer une association dédiée au patrimoine ».
« L’histoire du passé sert à vivre le présent et à préparer l’avenir », conclut Joël Deshayes.