Le Bénévole

Je suis un bénévole, je donne mon temps
Et je le fais bien sûr toujours gratuitement
Dans les associations culturelles ou sociales,
Dans les milieux sportifs, les sociétés locales,
On trouve des personnes, qui courageusement
Se démènent, se battent, et bénévolement
De multiples services assurent la fonction
Du club le plus petit aux grandes fondations.
Quand on est bénévole, on s’expose beaucoup
Si ça marche très bien, on vous monte le coup
On vous fait par devant, un trop plein de mérites,
Et puis, sur le côté la jalousie irrite
Alors dans votre dos, on dit évidemment
Que vous faites cela pour glaner quelque argent,
Que vous avez pour sûr, des intérêts notoires.
Car avec les ennuis et les nombreux déboires,
Qu’on récolte en œuvrant pour une association,
De la faire pour rien semble une aberration.
C’est ainsi que l’on use irrémédiablement
L’enthousiasme d’adeptes qui très honnêtement
S’occupent, se démènent avec beaucoup de foi
Et qui se font piéger ainsi plus d’une fois.
On s’aperçoit trop tard, de tout ce qu’il apporte
Et les bons pèlerins qui les ont disgraciés,
Lorsqu’on les sollicite pour prendre le relais,
Lèvent les bras au ciel en criant : « Pas question »
Et c’est ainsi que meurent un tas d’associations.
L’Esprit n‘est plus très bon, c’est triste assurément
On sait qu’à notre époque, où règne l’argent,
Les services gratuits de gens de bon aloi,
Paraissent dépassés, non conforme à la loi.
Je suis un bénévole, je suis donneur de temps,
Cette race c’est sûr, elle ne vivra pas longtemps.

Texte anonyme publié dans la revue de l’Éducation Nationale.

Château de la Grésillonnais

La Grésillonnaies

Ce qui reste de ce château, hélas.

L’histoire du château est fortement marquée par la personnalité de Jean de Saint-Amadour, vicomte de Guichen et grand maître des eaux et forêts de Bretagne, décédé en 1538 et inhumé dans le chœur de l’ancienne église de Guignen ; la chapelle du château conservait sa statue funéraire.

Au XVIe siècle, le domaine de La Grésillonnais, qui dispose du droit de haute justice, donne son nom à une branche de la famille de Lohéac, qui se fond ensuite dans la branche aînée des sires de La Lande.

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