Croix de Pont-Réan

Croix de mission du 19ème siècle, propriété publique.
Inscription gravée en façade dans un cartouche : « O CRUX AVE – SOUVENIR DE MISSION – 1882 »
Croix orienté Nord-Est sur un soubassement en moellons, emmarchement 2 degrés ; socle monolithe à base moulurée ; corniche au profil composé de diverses moulures ; fût à base carrée puis de forme octogonale et enfin de section ronde ; croix de section carrée, chanfreiné et à base moulurée, Christ et titulus en fonte.
Accès facile : se situe au carrefour de la D577 et la D776 – Pont-Réan 35580 Guichen.

L’église de Guichen avait 2 clochers

Gravure

Gravure « Vue du Presbytère de Guichen » – 1811

[ Article publié dans le Reflet n°432 – Août/Sept 2016 ]
L’association Patrimoine historique de Guichen Pont-Réan vous propose de voyager dans le temps grâce à ses recherches. Découvrez ce mois-ci l’histoire de l’église St Martin de Guichen, qui dépend de l’Abbaye de Saint-Melaine de Rennes.

La bâtisse daterait de l’époque romane soit du 12e siècle, deux indices confortent cette thèse. Le premier se situe dans des textes : l’église y est citée dès 1122. Le second est visible à l’intérieur de l’édifice : des vestiges de contreforts médiévaux bâtis sur les murs est et nord de la sacristie sont bien visibles. Caractéristique originale de ce lieu de culte : il avait à cette époque 2 clochers, un au-dessus de la nef et l’autre au milieu du bas-côté nord (on les distingue sur la gravure). Continuer la lecture →

La Chapelle de Chauvignac restaurée

Photo

Photo prise en juillet 2011

Les deux villages de Sainte-Reine et Chauvignac sont séparés par la route de Bourg-des-Comptes, et aussi par une chapelle dédiée à la Vierge Marie. Il s’agit plutôt d’un oratoire circulaire de 4m sur 3, avec couverture ardoises à quatre pans, édifiée d’une fontaine dont la construction remonte à près de deux siècles. Aucune trace à la paroisse, mais cette chapelle figure au premier plan cadastral de 1829.

La restauration de cette chapelle déjà commencée est l’œuvre de près de 60 bénévoles. À noter que la dépense occasionnée par la réfection de la porte provient d’un don d’une personne décédée, il y a deux ans. Il est heureux que les « villageois » veuillent conserver le patrimoine et qu’en cette année mariale de 1987, la Vierge de Sainte-Reine soit honorée.
(Extrait de Ouest-France, le 18 septembre 1987)