Voici un petit texte plein d’humour de Raymond Devos qui met en scène un médecin, un curé, un notaire et moi.

L’aut’jour, l’médecin, l’curé, l’notaire et moi. P’tit Louis étions en train de discuter de nos problèmes. J’dis : Lorsque j’étais instituteur, j’avais du mal à surveiller mes élèves, mais aujourd’hui je m’occupe d’abeilles qui se surveillent toutes seules. L’curé m’dit : Mais c’n’est pas votre rôle de surveiller l’abbaye, c’est l’mien. L’médecin lui dit: Comment? monsieur l’abbé, il faut vous surveiller, seriez-vous malade? J’dis : Oh! Arrêtez, votre histoire n’est pas claire. L’curé m’dit : je ne savais pas que vouliez faire clerc. L’médecin qui avait pris notre conversation en cours réplique : Mademoiselle Claire, j l’ai soignée il y a quinze jours. Serait-elle à nouveau souffrante? Mais j’lui avais prescrit de l’éther pour désinfecter ses plaies. L’notaire interrompt l’médecin. Il nous dit : Alors, si j’ai bien compris, vous voulez acheter des terres, laissez-moi surveiller l’affaire. Mais j’lui réponds : Je n’ai pas besoin de notaire pour acheter de l’éther. Quelques minutes pus tard, je repense au miel que j’ai dans mon panier. J’dis : Messieurs, j’vous ai apporté mon meilleur miel mais je ne sais pas si c’est la lune qui la rendu si bon. L’curé m’dit : enfin, M MEHEUST, il y a belle lurette que notre lune de miel est passée. L’garde-champêtre passant par là nous dit : Moi j’vais surveiller la circulation rue Leclerc. L’notaire réplique : Mais voyons, mon clerc n’est pas une rue. L’médecin intervient à nouveau : Mais c’est mon rôle de surveiller la circulation. Comme cette histoire devenait de moins en moins claire, j’dis qu’il était temps de regagner nos terre.

A la la manière de Raymond DEVOS

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