Rue Théodore Botrel

Panneau Botrel

Barde populaire breton

La rue « Théodore Botrel » prolonge la rue Fagues vers le nord pour se termier à la place Saint-Martin (église). Elle a dénommée par une délibération du Conseil municipal de février 1956.

Qui est Théodore Botrel ?

Jean-Baptiste Marie BOTREL est né le 14 septembre 1868 à Dinan en Côtes-d’Armor (22), il est le fils de Jean Baptiste BOTREL (breton), valet de chambre et de Marie Alexandrine FLECTER (alsacienne), femme de chambre. Il a été marié une première fois en 1881 à Paris avec Hélène (pseudo Léna) LUTGEN, décédée le 11 juillet 1916 à Pont-Aven (Finistère), et la seconde fois, en 1919 à Colmar (Haut-Rhin) avec Marie Lucie Elisabeth SCHREIBER. Ils auront deux filles, Hélène en 1920 et Marie Jeanne en 1923, toutes les deux nées à Pont-Aven (Finistère).

Théodore Botrel est un auteur-compositeur, interprète français. La fameuse chanson LA PAIMPOLAISE,  créée en 1895, a été à l’origine de son succès de sa carrière de chanteur. Couronné trois fois par l’Académie française, il a été l’ambassadeur de la Bretagne dans le monde entier. Il a créé la toute première fête folklorique de Bretagne, la Fête des Fleurs d’ajonc, en 1905.

En 1914, Théodore Botrel se porte volontaire bien que réformé pour pleurésie à dix-huit ans. Il est promu « chansonnier aux armées ». Il est blessé gravement une première fois, puis une seconde fois, par l’éclatement d’un obus. Il veut s’embarquer sur le Danton, mais il tombe à la mer… Le Danton sombra une heure après. C’est au front qu’il apprend le décès de son épouse Léna, le 11 juillet 1916. Gazé, blessé, il reçoit la Croix de guerre avec deux citations.

Théodore, malade des poumons, meurt le jour de la fête de Sainte-Anne d’Auray. Il décède à l’âge de 57 ans, le 26 juillet 1925 à Pont-Aven.