Sur ce tableau nous avons identifié 126 noms. Répertorié selon un numéro. Le N° 005 BARBOTIN J., N. 006 BARBOTIN J, Nous n’avons pas d’informations sur ce deuxième soldat .S’agit de la même personne ? Est-il de la même que le 005 ? Pour le 014 BOUGOT E. Nous ne trouvons rien à son sujet. Est-ce le bon orthographe du nom ? Est-ce le bon prénom ?
Le nom de CORCE a été ajouté comme soldat mort la France en Corée.
34 noms
Sur ce tableau s’inscrit 34 noms. Répertorié selon un Numéro. Il nous manque les informations du N° 006 : CHAPIN J., N° 012 : GODET E. et 021 POULAIN E.
Si vous trouvez des renseignements, contacter l’association. Bien à vous.
Né en 1925 à Glanret en Guichen (Ille-er-Vilaine), fils de Raymond Joseph Corcé et de Rose Marie Andréa AIGLON, marié en 1946 avec Anne Marie GUILLEME.
Carrière : militaire, Sergent au bataillon français de l’ONU, 2 citations. Décès : Décédé au Champ d’Honneur,Mort pour la France le 25 mars 1951 à Munchi Corée
Note : Son nom figure sur le monument aux morts de la commune de Guichen (Ille et Vilaine), sur la face sud, à la suite des noms de soldats de 1914/1918.
Sources : État civil des naissances de Guichen et site Mémoire des Hommes.
François est né en 1916 à Saint-Pierre-Quilbignon en la commune de Brest (Finistère), fils d’Olivier MOAL et de Marie Gabrielle ABARNOU.
Carrière
François s’engage dans la Marine Nationale pour 5 ans le 22 mai 1934. Le 1er juin embarque sur le croiseur « Émile Bertin » en qualité de matelot de 1er classe.
Il sert sur le transport pétrolier « Niger », le contre-torpilleur « Indomptable » et le transport pétrolier « Garonne ».
Il a une brève affectation au CFI de sidi-Abdallah, à Tunis.
Il est muté le 1er octobre 136 sur l’aviso « Ypres ».
Il obtient le brevet de mécanicien et il accède au grade de quartier-maître mécanicien. Poursuit sa carrière sur le « Strasbourg » puis sur le « Richelieu ».
Après avoir prolongé son engagement pour 3 ans, se retire à la Seyne (Var), le 22 mai 1942.
Mariage
Il se marie en 1937 avec Isabelle LAGADEC, dont naissent trois filles : Mari-Josèphe, Yvette et Josiane.
Décoration
Décoré de la Médaille Coloniale.
Décès
En octobre 1944, il reprend du service au dépôt des équipages de la Massay en Pont-Réan à Guichen (Ille et Vilaine), il est tué accidentellement à l’entrée de ce dépôt le 17 novembre 1944. Noter en marge sur son acte de décès : Mort pour la France
Sources
État civil de Guichen (Ille et Vilaine), Mémorial National des marins morts pour la France.
Maurice Alfred Louis ROBERT est né le 20 octobre 1909 au lieu dit de Bagatz à Guichen (ille et Vilaine, fils de Pierre Marie ROBERT et de Anne Marie MARQUER, cultivateurs, marié avec Claire Marie Rose GUERIN.
La Vie Municipale
Entre au Conseil Municipal en Mai 1935, est élu 1er Adjoint en 1954. Suite au décès de Monsieur Georges LE CORNEC survenu le 20 juillet 1958. Il assure les fonctions de Maire jusqu’en mars 1959. Après l’élection de Monsieur GAUTHIER, devient à nouveau premier adjoint jusqu’en Mars 1965.
Activités Mutualistes
Il exerce aussi la présidence des assurances mutuelles agricoles. Il est Président de la caisse locale agricole pendant 34 ans, membre du Conseil d’Administration pendant 48 ans.
Monsieur ROBERT, Mutualiste efficace, jouissait d’une grande considération dans le monde agricole. Souvent considéré comme porte-parole de ceux qui se trouvait dans la difficulté. Personne très généreuse, il quittait même son travail pou venir en aide aux autres.
Pendant la guerre, rendit de très grand service aux femmes de prisonniers en les aidant dans le travail de leurs exploitations.
Décès
Décédé le 12 octobre 1990, rue du Pont-Neuf à Chantepie (Ille et Vilaine), âgé de 81 ans, domicilié au lieu dit « Launay » à Guichen (Ille et Vilaine).
Notes : Nous ne savons pas, si Monsieur ROBERT a été élu Maire officiellement ?.
Jean Marie TROCHU est né le 10 novembre 1827 à Chauvignac en Guichen, (Ille-et-Vilaine), fils de Jean Marie, marchand de fil de de Marguerite QUERAT.
Il existe une vieille chapelle en ce lieu dit de Chauvignac.
Études et carrière
Ordonné prêtre en 1853. Nommé recteur de Guignen en 1875, resté 26 ans. Dès son arrivée en cette paroisse, ce nouvel abbé, homme très dynamique, entrepris de mener à bien la construction d’une nouvelle d’une nouvelle église.
La quatrième cloche (450 kg) commandée à Monsieur HAVARD, fondeur à Villedieux-les-Poëles dans la Manche, livrée en mai 1901 en gare de Guichen-Bourg-des-Comptes. placée au mois d’août 1901, en l’absence de l’abbé TROCHU qui vient de décédé.
Décès
Décédé le 4 juillet 1901 à l’âge de 74 ans, en sa demeure du presbytère de Guignen, desservant de cette paroisse. Inhumé à Guignen.
Notes
Extrait état civil de Guichen et de Guignen et extrait de la fête du centenaire du 30 août 1998 à Guignen.
Henri Sigismond Louis de WIMPFFEN né à Francfort sur le Meine (Allemagne), le 30 septembre 1859, fils de Jean Baptiste, Baron de WIMPFFEN, attaché à la légation de France et de Marie Louise de REINHARD, demeurant à Francfort, au château de Rouge Maison commune de Vailly (Aisne). Marié en 1890 à Demoiselle BOUREE Hélène, domiciliée à Bruxelles (Belgique).
Études et carrière militaire
Compris de la classe de 1879 de la subdivision de Soissons (Aisne), canton de Vailly. Entre au 8ème Régiment de Dragons comme « Dragon » en octobre 1879. Il est élève à l’École Spéciale de Saint-Cyr, « Élève » en octobre 1880. 1er Régiment d’Infanterie de marine « Sous-Lieutenant » en octobre 1882, passe au 124ème Régiment d’Infanterie en décembre 1882, au 129ème comme Lieutenant et au 67ème en février 1887. Au 67ème devient Capitaine en février 1894, puis au 4ème en septembre 1900, et 40ème en février 1901.
Engagé volontaire pour 5 ans en octobre 1879, à Soissons. Désigné pour remplir les fonctions d’attaché militaire à la légation Française à (d’Athènes), Décision Ministérielle de janvier 1895.
Décorations
Nommé Chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 12 juillet 1901.
Décès
Décédé le 9 mai 1912 à Guichen (Ille-et-Vilaine). Lieutenant Colonel au 70ème Régiment d’Infanterie à Vitré, y domicilié, Chevalier de la Légion d’Honneur. Cet acte ne précise pas le le lieu de décès. Dressé par Pierre BOUGEARD Maire de cette commune, sur la déclaration de MM. MURIEL Joseph Officier de l’Instruction publique, Directeur d’École âgé de 56 ans et de BOUVET Noël, âgé de 38 ans, instituteur, demeurant au bourg de Guichen (Ille et Vilaine).
Hervé Jean BOUGAULT est né le 2 février 1917, rue Pont-Gérard à Rennes (35-Ille-et-Vilaine), fils de Georges BOUGAULT avocat et de Germaine DUPRE.
Etudes
Il suit une scolarité à l’institut Saint-Martin de Rennes. Devient Bachelier le 8 juillet 1935
Carrière
Déclaré apte au pilotage le 22 mai 1936, Hervé est breveté pilote de tourisme au 1er degré.
Breveté pilote militaire le 5 mars 1938
Sergent chef-pilote de l’armée de ‘air.
Décorations
Médaillé militaire – Croix de guerre
Décès – inhumation
Décédé le 17 mai 1940 au « Grand Pré » à Floyon (59-Nord), des suites de suites d’accident d’avion en mission de reconnaissance. Il était fiancé à Mlle ESNOL. Inhumé dans la concession familiale à Guichen.
Informations
Son nom figure au Panthéon à l’Hôtel de ville de Rennes, côté secrétariat, ainsi que sur le monument aux morts de Guichen sur la face sud. « A la mémoire des victimes militaires et civils de 1939-1945 »
Sources
Registres de l’état civil de la commune de Guichen (35-Ille-et-Vilaine), et commune de Floyon (59-Nord), mémorial Gen Web.
Constant Marie LEMOINE est né le 12 juillet 1862 au bourg d’Ercé-près-Liffré (Ille-et-Vilaine), fils de Jean Marie, maçon et de Julienne GUYOT son épouse sans profession.
Carrière
Constant est ordonné prêtre, en 1887, il exerce comme professeur au Petit Séminaire de Saint-Méen : de 1887 à 1894, puis professeur au Grand Séminaire de Rennes de 1894 à 1906.
Recteur de Plerguer : de 1906 à à 1914.
Recteur de Guichen (Ile-et-Vilaine) de 1914 à 1933.
Nommé chanoine en 1920 et promu chanoine titulaire en juillet 1933.
Membre du chapitre métropolitain de Rennes.
Décès
Décédé le 3 octobre 1941 en son domicile rue de l’Arsenal à Rennes.
Inhumation
Vénérable et discret Messire Constant LEMOINE
Inhumé suivant son désir dans le cimetière Guichen le 7 octobre 1941.
Sources : Registres de l’état civil et paroissiaux de Guichen.
Naissance : Pierre, marin et cuisinier, né en 1926 à Glouezec (Finistère, marié à Simone TROCHU domiciliés à Guichen, rue Luc Urbain.
Décès : Le 05 avril 1963 à bord du navire « Jules BERTHIERE » armé à Bayonne, acte dressé le 6 avril 1963, à la suite du rôle du Corps à Nynashamu (Suède) où il n’y a pas d’agent Français investi de fonctions d’Etat Civil, sur la déclaration de Henri Marie BIHAN, âgé de 42 ans domicilié dans le Finistère. Qui lecture faîte et signé avec Nous Yves MALPOTE, Capitaine de la marine marchande, Capitaine du « Jules BERTHIERE » remplissant à bord les fonctions d’officier d’Etat Civil.
Le 27 avril rapatrie le corps et le 29 du même mois reçoit des funérailles chrétienne en l’église de Guichen et est inhumé dans le cimetière de la commune de Guichen.
Pierre DANIEL était époux de Simone TROCHU.
L’acte de décès transcrit le 22 février 1964.
Ce navire cargo « Jules BERTHIERE » désarmé à Bayonne le 28 avril 1963.
Vous avez sans doute croisé ce nom à Guichen. En effet, une de nos rues porte le nom de Henri Bougeard. Cette rue fait référence à un résistant victime civile pendant la seconde guerre mondiale. Cependant, il existe un autre Henri Bougeard, guichenais, avec lequel on peut le confondre. Cet autre personnage est un marin victime de la catastrophe du « FARFADET », et c’est de celui-ci dont nous parlons dans cet article.
Naissance
Henri Marie Joseph BOUGEARD est né le 23 juillet 1879 au Bourg de Guichen, fils de Pierre Marie, maréchal , et de Marie Rose, MARQUER , femme de ménage.
Henri entre dans l’armée active au service du 2ème dépôt des Équipages de la Flotte comme engagé volontaire pour cinq ans, le 25 février 1898.
Carrière
Il est ouvrier mécanicien de 3ème classe, quartier maître mécanicien de 2ème classe, et devient quartier maître de 1ère classe le premier octobre 1901. il se rengage pour trois ans le 02 mars 1903 à compter du 25 février 1903. Henri obtient le grade de second maître mécanicien torpilleur de deuxième classe le 6 juillet 1905.
Il meurt dans la catastrophe du sous-marin français « Le FARFADET »
Le sous marin « Le Farfadet » a été construit à Rochefort en 1899. Il était stationné au port de La Pallice dans le cadre de la défense de Rochefort et de La Rochelle.
En 1903, le Farfadet a reçu une autre mission. Il quitte La Pallice pour servir au sein de l’importante base maritime française de Bizerte en Tunisie. Le Farfadet est un sous-marin à propulsion électrique. Son autonomie est de durée très limitée.
Le 6 juillet 1905, Le « Farfadet » appareille de la darse de Sidi-Abdallah pour effectuer, dans le lac de Bizerte, une sortie d’exercice. Dès sa sortie de la passe, l’avant s’enfonce.
Il pique du nez dans la vase par dix mètres de fond. Trois rescapés dont le commandant qui ont réussit à sortir in-extrémis sont immédiatement repêchés.
Les quatorze hommes restant à bord ont pu se réfugier dans des compartiments n’ont envahis par l’eau et fermer derrière eux les portes étanches. Henri BOUGEARD en fait partie. Malgré tous les moyens mis en œuvre, les marins ne pourront être sauvés et sont déclarés morts le 7 juillet.
Décès
Il décède le 7 juillet 1905 dans la catastrophe du sous-marin le « FARFADET » à Bizerte en Tunisie.
Les obsèques du Quartier-maître BOUGEARD se sont déroulées le 2 août 1905, à Guichen, en présence d’un grand nombre de Guichenais et de personnes officielles.
Sources
Service Historique de la Marine à Vincennes et à Toulon: Journal « Ouest-Éclair » (Juillet 1905): « Le Petit Journal » (Juillet 1905): Bulletin de la Société d’Histoire du canton de Marennes du mois de Juillet 2005; Amicale des Anciens de Tunisie à Mourens.
Article écrit par Henri CELLIER, petit neveu d’Henri BOUGEARD et transmis par Joël DESHAYES adhérents au C.G.V. 35, paru dans le Racines 35 n° 101 – 1er trimestre – mars 2012.