Que s’est-il passé le 13 juin 1738

Le 13 juin 1738, la corvée royale finance la construction du réseau routier.

En 1713, le conseil des Finances crée le corps des Ponts-et-Chaussées afin de doter le pays d’un réseau praticable. Des ingénieurs et des dessinateurs sont recrutés pour cartographier le royaume.

Pour financer ce système, le 13 juin 1738, sur proposition de l’intendant des finances ORRY, un nouvel impôt en nature est créée. Il est appelé la « corvée royale des routes » et est considéré comme une taxe faisant partie de la taille. Tout homme en état de travailler doit participer à l’entretien ou à la création des routes. Chaque homme peut mener cette tâche en allant jusqu’à 18 kilomètres de son habitation, distance qui sera ramenée à 09 kilomètres quelques années plus tard.

Le travail étant très dur, l’ouvrier ne peut-être embauché plus de deux jours consécutifs sur les chantiers, et il ne doit pas travailler sur plus de toises (environ 3,5 mètres)

Bien que très critiquée, cette mesure est très efficace et un réseau routier français praticable et fourni se dessin. Il favorise considérablement les échanges économiques.

Ballade des Guichenais

Ne cesse de faire des réflexions Sur les habitants de mon village. Dites-moi en quelle direction. Ils ont bien pu tourner la page. Ils avaient tous le même âge ; O pourquoi cette décision ? N’aimaient-ils plus ce paysage ? Mais que Guichenais deviendront ?
Depuis le temps des migrations, Guichen est un lieu de passage ; Mais de nouvelles habitations Se posent dans nos pâturages ; N’ont-ils plus envie de leurs cages ? Ils ont peut-être l’intention De venir fonder un ménage… Mais que Guichenais deviendront ?
Beaucoup attendent l’évolution Pour ne plus parler de chômage, Et ce n’est pas sans émotion Qu’ils partiront après l’orage. Enfin, s’en aller en voyage ! Puis c’est avec attention Qu’ils découvriront des rivages… Mais que Guichenais deviendront ?
Ne changez pas le paysage, Restez donc tous à vos tisons ; Cela vous rendra plus sages… Mais que Guichenais deviendront ?
A la manière de François VILLON.
Tiré de « GUICHEN à la manière… » 1985

Chanson de Guichen « air Vieux Poupoule »

1er couplet

Parlons donc un tout petit brin des braves gâs de Guichen. Quand a la fin de chaque jour aux filles ils font la cour. Ils s’en vont du côté de Laille se promener par les prés. Sur Bagatz y a de l’écho c’est vraiment rigolo. P’tite mignonne p’tite friponne. Viens Viens donc au bras de ton bon gâs Guichenas Ah ah’ p’tite mignonne p’tite friponne Viens; A la halte deux à deux se balader un peu (bis)

2ème couplet

Il parait que les gâs de Guignen sont tous de vrais malins. Pour vendre une bête au marché y a pas d’aussi câles. Avec ça pas des plus commodes quant il s’agit d »retablir l’ordre. Ce n’est pas chose très aisée quand ils se donnent une tripotée.  J’aimerais mieux me cavaler que d’être dans l’échauffourée. Viens Jean Pierre mon vieux frère Viens. V’là Mrs les Pandares qui Viennent nous mettre dehors. Ah ah!Viens Jean Pierre mon Vieux frère viens. Parce que si on restait J’aurais p’t’être un procès (bis) Continuer la lecture →

Depuis quand date le 1er Janvier?- Bonne année!

C’est Charles IX qui fixe le début de l’année au 1er janvier. En effet, lors d’un voyage dans les différentes parties du royaume, le roi de France constate que, selon les diocèses, l’année débute à divers moments: Noël à Lyon, le 25 mars à Vienne,le 1er mars ou encore à Pâques à d’autres endroits, ce qui provoque de multiples confusions. Alors, afin d’uniformiser l’année dans tout le royaume, il ajoute un article à un édit donné à Paris au début de janvier 1563 qu’il confirme à Roussillon le 9 août 1564. Concrètement, l’instauration du début de l’année au 1er janvier concerne surtout les magistrats, les lettrés et au premier chef les prêtres qui enregistrent les baptêmes. Cette réforme n’a en revanche que des impacts limités sur l’ensemble des français. Le 1er janvier a été choisi comme premier jour de l’année pour la première fois en 46 avant Jésus-Christ, par Jules césar. L’Église décide de l’adopter aussi en 352, car ce serait le jour de la circoncision de Jésus. Mais cette date ne s’impose pas et, jusqu’au XVIIe siècle, chacun fête la nouvelle année à la date qui lui plaît.

LE SONNET DE GUICHEN

Comme un bouquet bleu – vert posé sur un plateau, Le pays du « Vieux bourg » s’étend sous la verdure. Son chef est un clocher, ajoncs sa chevelure Qui, dès le soir tombat, paillète le côteau.

Si le mauve granit décore son manteau Vilaine et le Canut argentent sa ceinture ; Moulins, manoirs chenus, dentelles ou guipure, Couronnement de festons les fleurs de son berceau.

Là, dort le souvenir de la Bretagne antique Et l’on peut écouter sa complainte mystique Pareille au chant sacré des doux bardes gaulois.

Elle émeut les rochers en parlant de ses chaînes, Caresse dans le vent les coiffes d’autrefois Et conte sa légende au coeur tendre des chênes.

J.M. CHAUMEIL.

Du XVe au XXe siècle, une histoire qui remonte aux croisades

Le blé noir, dit sarrasin, n’appartient pas à la famille des céréales, mais celle des polygnacées (oseille, rhubarbe…). Cultivé en Asie dès le 15ème siècle, le blé noir fut introduit en France par les Croisés avant d’être popularisé en Bretagne par Anne de Bretagne.

Les utilisations du sarrasin sont très diverses. Continuer la lecture →

Voici un petit texte plein d’humour de Raymond Devos qui met en scène un médecin, un curé, un notaire et moi.

L’aut’jour, l’médecin, l’curé, l’notaire et moi. P’tit Louis étions en train de discuter de nos problèmes. J’dis : Lorsque j’étais instituteur, j’avais du mal à surveiller mes élèves, mais aujourd’hui je m’occupe d’abeilles qui se surveillent toutes seules. L’curé m’dit : Mais c’n’est pas votre rôle de surveiller l’abbaye, c’est l’mien. L’médecin lui dit: Comment? monsieur l’abbé, il faut vous surveiller, seriez-vous malade? J’dis : Oh! Arrêtez, votre histoire n’est pas claire. L’curé m’dit : je ne savais pas que vouliez faire clerc. L’médecin qui avait pris notre conversation en cours réplique : Mademoiselle Claire, j l’ai soignée il y a quinze jours. Serait-elle à nouveau souffrante? Mais j’lui avais prescrit de l’éther pour désinfecter ses plaies. Continuer la lecture →

Quand les Allemands prenaient Laillé pour Hollywood.

En octobre 1944, Pierre CRESSARD rapportait dans « Ouest-France » une tentative de mystification qui s’était déroulée à Laillé en 1942, au moment de l’avance allemande sur Moscou.

C’est sur les bords de la Vilaine devenue pour la circonstance la Moscova que les services de propagande allemande avaient décider de filmer la marche des nazis vers Moscou, dont la fin se faisait attendre. Continuer la lecture →